Les comptes à terme ne rapportent plus.

Faut-il distribuer sa trésorerie excédentaire si cela est possible, de manière à rééquilibrer le patrimoine personnel et professionnel ? Faut-il au contraire utiliser sa société comme un outil de capitalisation à l'IS ? L'audit patrimonial permettra d'opter pour le meilleur paramétrage possible dans votre situation.

Au delà de cette question, la trésorerie excédentaire destinée à rester dans les livres de votre société peut faire l'objet d'une allocation sur mesure :

• Comptes-titres et contrats de capitalisation visant à conserver la disponibilité des fonds en cas de besoin, tout en permettant l'accès à l'ensemble des classes d'actifs sur lesquels porte notre expertise en matière d'allocation d'actifs (fonds sécuritaire, immobilier, produits de taux, actions, produits structurés, métaux précieux...).

• Diversification sur des supports privilégiant des sous-jacents tangibles tels que l'immobilier et l'investissement au sein de sociétés non cotées.

• Les SCPI peuvent également constituer un outil d'allocation optimale de la trésorerie, à la fois en pleine propriété et en usufruit, dans un cadre fiscal avantageux.

Le capital-investissement consiste à prendre des participations dans le capital de petites et moyennes entreprises non cotées.

Il intervient, au choix de l'investisseur, dans différentes phases du cycle de vie d’une entreprise :

• Au moment de la naissance d’entreprises pour le financement de l’innovation, des nouvelles technologies, grâce au capital-innovation.

• Lors d’un projet de développement pour les sociétés à fort potentiel de croissance, grâce au capital-développement (rachat d’un concurrent, développement d’un marché à l’étranger, projet d’entrée en bourse…).

• Pendant les phases d'acquisition, de transmission ou de cession d’entreprises, par l'intermédiaire du capital-transmission / LBO.

• Dans certains cas de reprises d'entreprises en difficulté, avec le capital-retournement.

Principaux avantages du capital investissement :

• Contribution à l'économie réelle et détention d'un outil de production tangible, potentiellement protecteur contre les phénomènes d'érosion monétaire : un investissement qui donne du sens à votre stratégie d'ensemble.

• Diversification vis-à-vis des autres classes d’actifs : amélioration du couple rendement-risque global des portefeuilles.

• Faible corrélation avec les investissements traditionnels, et avec les marchés boursiers (actions, obligations, etc.). N'étant pas cotés, la volatilité des placements en capital-investissement est plus faible que celle d’autres formes de placement plus liquides.

• Des rendements historiques élevés, et surpassant les formes de placement traditionnelles lorsque les équipes de gestion sont rigoureusement sélectionnées.

• Des avantages fiscaux, avec généralement des exonérations d'impôt sur les plus-values.

• Les équipes de gestion en capital-investissement ont une relation privilégiée avec les managers des entreprises financées, et disposent d’une plus grande liberté stratégique que les gestionnaires de titres cotés en bourse.

Principaux inconvénients du capital investissement :

• Immobilisation des liquidités : les sociétés n'étant pas cotées, il convient de patienter pendant toute la durée de vie d'un cycle de capital-investissement (achat - développement - revente). Les entreprises financées ont besoin des capitaux confiés pour une durée longue et définie au départ, toute possibilité de sortie intermédiaire est généralement exclue.

• Une liquidité moindre par rapport aux placements sur les marchés boursiers, car les placements en capital-investissement se négocient rarement sur le marché secondaire.

• Peu de rendement, voire un rendement négatif dans les premières années, jusqu’à ce que les sociétés en portefeuille soient revalorisées.

• Un risque financier important et une nécessité de vigilance accrue sur les valorisations à l'achat.